MOBILITÉ ET PROSPERITÉ :
Investir pour Propulser la France vers l’avenir
Ce qui fonde notre projet de création du cercle de réflexion et d’action dédié aux investissements relatifs aux infrastructures, réseaux et services associés, facteurs de compétitivité et de croissance.
Sommaire :
PREMIERE PARTIE : Les conditions nationales et internationales de la compétitivité.
A. Un atout majeur pour la France
B. Le défi de la compétitivité
C. Un impossible sursaut ?
D. Des tentatives
SECONDE PARTIE : Promouvoir l’Infrastructure France et les investissements.
A. Les menaces qui pèsent sur les investissements structurants
B. Il est urgent d’agir
C. Que faire ?
D. Le Think Tank dédié aux infrastructures, réseaux et services
CONCLUSION : « Mobilité et prospérité, Investir pour Propulser la France vers l’Avenir »
La mise en place de la gouvernance du projet
Annexe : les Think Tank
PREMIERE PARTIE: Les conditions nationales et internationales de la compétitivité.
A. Un atout majeur pour la France
Les infrastructures et réseaux, ainsi que les équipements et services associés, constituent un facteur majeur du développement économique des entreprises et des territoires. Ils contribuent par ailleurs fortement au rayonnement de la France. Ils permettent les mobilités et sont reconnus comme générateurs de richesse, d’emploi et des services aux populations : il s’agit de ce que nous nommons l’INFRASTRUCTURE FRANCE.
Nous sommes dans un contexte où la nécessité de développer les infrastructures comme les services aux entreprises et particuliers qu’ils génèrent ou favorisent, n’a jamais été aussi considérable. Les besoins concernent principalement le transport, l’énergie, les bâtiments, les réseaux, les aménagements, les équipements.
Il est proposé ici de répondre à des questions récurrentes dans le débat public concernant les infrastructures et les conditions des mobilités. Il s’agit de battre en brèche les idées reçues, les dogmes ou les croyances, en se fondant sur les faits et leur analyse.
Voici, à titre d’exemple, quelques une des questions auxquelles il convient d’apporter des réponses précises et argumentées :
- Les infrastructures (et les investissements publics structurants) créent-elles ou détruisent-elles des emplois en France ?
- Coûtent-elles de l’argent à la France ou créent –elles de la valeur ?
- Dans quelle mesure contribuent-elles à la croissance économique et au progrès social ?
- Quels sont les effets d’entraînement des infrastructures sur l’écosystème de production ?
- Sont-elles un atout majeur de la compétitivité actuelle du pays et de ses territoires ?
- Représentent-elles un facteur déterminant dans l’amélioration impérative de cette compétitivité ?
- Sont-elles facteur de développement durable, et d’équilibre entre l’humain, l’environnemental, l’économique, le financier ?
- Sont-elles mises en œuvre en associant l’ensemble des parties prenantes, notamment les usagers ?
- Sont-elles un facteur de réduction et de maitrise des risques, et sont-elles déterminantes dans la restauration d’après cirse ?
- Sont-elles en mesure de pallier des crises majeures, comme une rupture d’approvisionnement énergétique ?
Notre société contemporaine est très attachée aux mobilités permises par les infrastructures qui doivent être de plus en plus performantes. Les réseaux de transports permettent la mobilité physique des personnes, en même temps que la mobilité virtuelle de celles-ci est favorisée par les réseaux de communications. Les autres réseaux également, comme ceux relatifs aux énergies ou aux ressources, sont facteurs de compétitivité économique. Ils apportent une qualité de service accrue aux populations et entreprises. Et il en est de même pour la plupart des investissements publics. Telle est notre thèse.
Les réseaux et équipements sont par ailleurs garants de la sécurité et de la continuité de l’activité humaine et économique. On évoquera ici les risques d’accidents liés au manque de maintenance préventive et corrective des ouvrages, le risque de rupture de l’approvisionnement en eau, en énergie, le risque de rupture des communications, ou encore les risques sanitaires.
Notre point de vue s’articule autour de la nécessité de réconcilier la France avec son Infrastructure.
Cette réflexion, comme notre action, ne se situent pas dans les échanges politiques partisans, gauche droite. Ils prennent toutefois toute leur place dans la réflexion et les débats de la vie et de l’action publique. Nous contribuerons directement et sans complexes à la nécessaire rénovation de l’action publique, et notamment des relations entre sphère privée et publique.
L’enjeu pour la France est de ne pas se priver de l’atout que constituent les équipements et services de mobilité et de prendre conscience de leur richesse, dans tous les sens du terme. Notre histoire récente a montré le rôle essentiel joué par les infrastructures dans notre prospérité. En définitive, c’est la France qui dépend de son Infrastructure, et non pas l’inverse.
Il faut éviter de voir la situation de la France se dégrader. Nous devons nous adapter aux nouveaux défis. L’Infrastructure France ne doit pas se vider de sa dynamique et perdre son effet de levier, pourtant considérable, sur la croissance et le mieux-être. Notre pays doit se rendre à nouveau passionné et mobilisé pour son infrastructure. La France doit renforcer par-là même les facteurs de gain en prospérité, attractivité, compétitivité : Mobilité et Prospérité: Investir pour Propulser la France vers l’avenir
B. Le défi de la compétitivité
La France, confrontée à un défi majeur de compétitivité, d’emploi et de services aux populations, doit rétablir les facteurs de compétitivité qui se sont gravement dégradés, et veiller à maintenir et renforcer ceux qui sont menacés, tout en favorisant de nouvelles innovations. Elle doit garder aussi sa place dans le monde reconnue de tous temps.
Le Rapport Gallois, relatif à la compétitivité indique que celle-ci régresse depuis 10 ans, et que le mouvement s’accélère. S’agissant de la perte de compétitivité industrielle, le rapport précise « qu’elle est le signe d’une perte de compétitivité globale de l’économie française, car l’industrie ne se développe pas en vase clos : elle dépend des autres secteurs de l’économie, des services et de l’énergie en particulier ; elle dépend de l’écosystème créé par les politiques publiques ». Et au cœur des politiques publiques, on trouve, bien entendu, les investissements publics qui ont forgé nos territoires et l’environnement économique des entreprises, notre écosystème en quelque sorte.
De nombreux travaux illustrent ces enjeux majeurs, on citera ceux de Jean Poulit, Daniel Tardy, Christian Saint-Etienne. Il convient tout particulièrement d’insister sur l’impact économique des réseaux et infrastructures et sur un nouvel aménagement des territoires qui doteront la France d’atouts revigorés pour une prospérité retrouvée.
Parmi les difficultés auxquelles la France doit faire face, on retiendra prioritairement :
- le niveau d’endettement de l’Etat (pour faire face principalement à des dépenses de fonctionnement) ;
- le poids des prélèvements sur les entreprises et les ménages qui affectent tant la compétitivité des produits que le pouvoir d’achat;
- la charge des contraintes règlementaires ou normatives pesant sur les couts et l’efficience des processus privés et publics;
- la réduction progressive des capacités à réaliser les investissements structurants, qu’ils soient assurés directement par les acteurs publics ou des opérateurs privés, ou encore réalisés à la faveur de partenariats public/privé ;
- la difficile maitrise des dépenses publiques, face à la nécessité de renouveler tant les modes opératoires (pour la maitrise d’ouvrage ou la gestion des services aux populations) les modes de financement (tarification et financements innovants, par exemple) ou encore la gestion patrimoniale génératrice d’économies de fonctionnement considérables;
- la difficulté à réformer le modèle social français, menacé par les couts des processus et organisations, comme par les corporatismes, qu’il est urgent d’atténuer dans une France éprise d’unité et de concorde;
- la détérioration de l’attractivité en capitaux et compétences et l’accélération de la fuite des talents et de richesses, de ressources ;
- la difficulté à conduire une réforme territoriale pourtant indispensable, et le risque d’une désorganisation de la gouvernance des collectivités (régions, départements, intercommunalités, communes) - et conduisant par là-même à un gel des projets relatifs aux investissements structurants et à la réorientation des politiques publiques. Comment, dans un tel contexte et face à un avenir incertain, étudier et réaliser des investissements ? Comment optimiser l’action publique en utilité, coût et qualité ?
- la difficulté à nous mettre en cohérence avec la politique de l’Union Européenne dans des domaines majeurs, comme l’endettement ou les investissements d’avenir;
- la difficile maitrise du logement, et tout particulièrement du logement social, frein considérable – trop peu étudié et pris en compte - à la mobilité des ménages, et donc à l’emploi et à la prospérité ;
- l’incapacité à réduire structurellement le chômage, comme le nombre croissant d’offres d’emplois non satisfaites, et à aborder de plein front ce qui semble bien constituer une spécificité française, dans la mesure où les arbitrages économiques et sociaux semblent souvent défavorables à l’emploi.
Les économies mondiales sont ou ont été confrontées à des défis comparables. La France connait des difficultés spécifiques, dans leur nature et leur ampleur, pour partager le diagnostic, définir l’action qui en découle, entreprendre sa mise en œuvre, surmonter les freins à la mobilisation des acteurs.
Et il en découle que les chances de restaurer la compétitivité du pays sont reportées d’années en années. La situation se dégrade faute d’être au moins stabilisée, en matière d’emploi, d’habitat, d’infrastructures et de réseaux favorisant la compétitivité et l’emploi.
La politique économique perd sa crédibilité, comme l’action publique dans son ensemble. Le Pays connait une crise de confiance d’une extrême gravité qui touche de nombreux acteurs, politiques en premier, à gauche comme à droite. Le Baromètre du CEVIPOF décrit ce phénomène et peut contribuer, par ses analyses, à définir les voies et moyens d’un renouveau de l’action publique urgent.
Ce qui manque assurément, c’est l’audace de regarder et dire la réalité, la capacité à mobiliser et décider, le courage d’agir.
C. Un impossible sursaut ?
Les économies mondiales sont ou ont été confrontées à des défis comparables. La France connait toutefois des difficultés spécifiques, dans leur nature et leur ampleur, qui l’empêchent de partager le diagnostic, de définir l’action qui en découle, d’entreprendre sa mise en œuvre, ou encore de surmonter les freins à la mobilisation des acteurs.
Et il en découle que les chances de restaurer la compétitivité du pays sont reportées d’années en années. La situation se dégrade faute d’être au moins stabilisée, en matière d’emploi, d’habitat, d’infrastructures de proximité favorisant le domicile-travail, d’accès aux services.
La politique économique perd sa crédibilité, comme l’action publique dans son ensemble, avec une crise de confiance d’une extrême gravité, et qui touche de nombreux acteurs, politiques en premier à gauche comme à droite.
Ce qui manque assurément, c’est l’audace de regarder et dire la réalité, la capacité à mobiliser et décider, le courage d’agir.
La France moderne, convaincue par ailleurs de son aura et de ses atouts semble s’être mise au-dessus de toute remise en question et de toute humilité. On se trouve face à ce que l’on appelle une « croyance » dont l’une des composantes est qu’il suffirait d’un ou deux points de croissance pour que tout aille mieux. La presse étrangère, étonnée de voir la France ne pas entreprendre les réformes indispensables, parle d’aveuglement, d’arrogance, mais aussi et surtout de déclin comme irrémédiablement enclenché.
D. Des tentatives
Fin 2013, début 2014, semblait se dessiner un projet d’ampleur visant à restaurer progressivement la compétitivité.
Celle-ci, visant à restaurer les fondamentaux de l’économie nationale, était inspirée par les expériences menées par d’autres pays, des économistes et des acteurs publics, parmi lesquels le Medef.
Face à l’échec des politiques menées précédemment, conduisant à la poursuite de la dégradation des principaux indicateurs de compétitivité et à la non inversion de la courbe du chômage, le Président de la République lançait le projet de Pacte de Responsabilité reprenant ainsi à son compte une orientation qui s’impose au Pays et qui se fonde sur des analyses économiques sérieuses.
Il s’agissait sans nul doute d’un évènement majeur. Ce projet étonnait tant par son réalisme ou sa clairvoyance, que par le courage qu’il sous-tend.
Le Pacte de Responsabilité comportait quatre composantes principales : la réduction des charges sur les entreprises, la baisse des dépenses publiques, la réduction de l’endettement, l’allègement des contraintes règlementaires et normatives.
Le Pacte a connu bien des vicissitudes et des modifications. Par ailleurs, ses différentes composantes, qui reposent sur une politique économique globale, doivent s’accompagner d’autres actions. Citons la réforme de la règlementation du travail, la modernisation de l’Etat, la révision des politiques publiques, le soutien aux investissements publics en infrastructures, réseaux et services indispensables à la croissance et à la compétitivité.
SECONDE PARTIE: Promouvoir l’INFRASTRUCTURE FRANCE et les investissements.
A. Les menaces qui pèsent sur les investissements structurants
Les investissements structurants sont davantage menacés par la non maitrise des dépenses publiques que par la rareté des financements publics ou privés. On remarquera à cet égard :
- l’incapacité générale, dans les esprits comme dans l’action, à distinguer les dépenses de fonctionnement et celles consacrées aux investissements d’avenir ;
- la difficulté à coordonner la sphère de l’Etat et celle des Collectivités Territoriales (en amalgamant une dette d’Etat (qui finance un déficit de fonctionnement) avec des investissements territoriaux financés par l’emprunt et l’épargne de fonctionnement ;
- la difficulté à différencier - dans les dépenses de fonctionnement - celles qui relèvent des frais de la structure administrative et celles qui sont vertueuses en cela qu’elles génèrent, par exemple, des économies globales durables (patrimoine par exemple) ou qu’elles permettent des services indispensables et rénovés aux populations ;
- l’incapacité à réserver et spécialiser des ressources – comme savent le faire d’autres économies mondiales (Etats-Unis, Canada, Afrique) - à mobiliser des fonds dédiés aux investissements (AFITF, Ecotaxe, Grand Emprunt…) ou encore à accepter des financements innovants associant divers acteurs.
La route, l’une des infrastructures majeures, constitue un fort contributeur de la mobilité et peut ici illustrer le propos. Elle constitue, en effet, un générateur de croissance et de qualité de vie. L’histoire récente des compétences et financements de ce secteur, comme les bouleversements attendus des reformes territoriales en cours, illustrent le sort - sans réflexion cohérente et action coordonnée - d’un secteur d’activité et d’un équipement majeur du pays.
D’autres secteurs d’investissement public structurant sont menacés, qu’il s’agisse des transports collectifs, de l’énergie, des réseaux, du logement, des aménagements de zones d’activité.
B. Il est urgent d’agir
Il est impératif de distinguer- et de sanctuariser - au sein des budgets publics (Etat et Collectivités Territoriale) les dépenses qui ont un effet de levier sur la croissance et la compétitivité. Cela aura pour effet :
- d’enrayer le déclin durablement ;
- de maintenir ou restaurer nos avantages compétitifs ;
- de préserver des services aux populations en les adaptant aux besoins ;
- et par là, de sauvegarder les atouts de la France qui seront indispensables lors d’une future reprise économique ; quelle que soit l’indispensable politique économique globale – conduite par ailleurs - en faveur de la prospérité, sous forme de pacte, de contrat, de plan.
Les atouts et handicaps de la France dans la compétitivité sont clairement identifiés par les observateurs nationaux ou internationaux. Parmi les atouts, enviés par d’autres pays, les infrastructures – ou autrement dit les investissements structurants (structurants pour l’économie) - ont de tous temps constitué une force majeure pour le développement des entreprises et la pertinence des services aux populations. Et elles le restent assurément pour l’avenir.
Le rapport Gallois a mis en exergue les atouts à préserver absolument : un prix de l’énergie stabilisé, les infrastructures et les services de qualité, en mettant tout particulièrement l’accent sur « les infrastructures et les services publics qui constituent un facteur d’attractivité et de productivité ». Il insiste, en particulier, sur « tout ce qui concerne la logistique des entreprises et la qualité des infrastructures de transports, qui jouent désormais un rôle décisif pour l’activité industrielle, de plus en plus éclatée ».
Ces investissements qui préservent l’avenir se situent dans le champ de l’action publique traditionnelle, par le financement ou la régulation. S’attacher à développer et à rénover ces investissements moteurs de la croissance et garants d’une qualité de vie, tel doit être l’objectif des acteurs publics, désormais associés aux opérateurs privés. Il s’agit par exemple des investissements privés des opérateurs et aménageurs qui articulent leurs interventions avec les initiatives publiques et mixent leurs financements avec les dépenses publiques et les contributions des usagers.
Aujourd’hui, les Etats-Unis, le Canada, l’Afrique tout entière, se mobilisent aux plus hauts niveaux pour poursuivre et amplifier l’investissement dans les infrastructures et les réseaux. Ils recherchent des solutions pour élaborer des programmes créateurs de croissance, financés par des fonds dédiés, eux-mêmes alimentés par des ressources durables.
Le consensus national existe – parfois somnolant - sur la nécessité de consacrer de l’imagination, de l’énergie, des crédits aux investissements qui structurent notre appareil économique, et créent les conditions d’un mieux vivre, d’une prospérité retrouvée.
Mais de nombreux obstacles le menacent, et durablement.
Et ce consensus est devenu, en quelque sorte, muet.
La mobilisation semble introuvable, faute de réflexion partagée entre tous les acteurs, faute de diagnostic posé sans complaisance et faute de courage à entreprendre dans une perspective d’avenir. Et pourtant tout cela appelle une renaissance. Et la promotion de l’Infrastructure France qui se situe au cœur du modèle politique et économique de notre Pays, peut y contribuer de manière concrète et décisive.
Les secteurs d’activité de l’Infrastructure France représentent – faut-il le rappeler - un poids considérable dans l’économie nationale, par leur contribution décisive à l’innovation et à la recherche développement, au PIB ou encore aux exportations. Ils apportent par ailleurs des services fondamentaux aux français et contribuent ainsi de manière décisive à leur niveau de vie et leur bien-être.
C. Que faire ?
Une convergence d’analyse des économistes se dégage : ils s’accordent à penser que ce sont deux points et demi à trois point de croissance du PIB qui permettront à la France de sauver son modèle économique et social, certes rénové. L’INFRASTRUCTURE FRANCE y contribuera significativement :
- La contribution des investissements publics et des infrastructures à la croissance doit donc être rappelée et illustrée ;
- Les moyens en termes de décisions, d’ingénierie, de financement, doivent être revisités et souvent réinventés ;
- La mobilisation doit en découler dans une approche de management durable des projets et de développement durable et responsable ;
- La rénovation de l’action publique associée à l’action privée trouvera là un facteur déterminant. La qualité de service et la relation à l’usager seront intégrées à la réflexion.
Afin d’illustrer concrètement le type de démarche que l’on peut faire connaitre ou faciliter, citons le travail de Jean Poulit : Pourquoi investir massivement dans les infrastructures de mobilité peut nous faire gagner un point de croissance, c’est sa démonstration. Il s’est attaché à démontrer comment créer de la richesse économique et du bien-être environnemental sans avoir d'impact sur l'endettement public. Il a par exemple étudié que 47 milliards d'euros d'investissements d'infrastructures de transport peuvent être engagés sans mobiliser les traditionnelles subventions publiques et induiraient 23 milliards d'euros de richesse par an, représentant un point de croissance.
D. Le Think Tank dédié aux infrastructures, réseaux et services
Il est proposé, de fonder un espace favorisant le discernement, la lucidité, le courage, la responsabilité, et combattant les idées reçues, les renoncements, le fatalisme. C’est ambitieux, certainement.
- Comment décrire, analyser, dire, mobiliser, agir ?
- Comment restaurer l’optimisme et la confiance, sur ce sujet comme sur l’avenir du pays ?
- Comment contribuer à forger une Vision ?
Les dimensions d’observation, de recherche, de réflexion, de débat, aux échelons international, national, régional ou local, seront à privilégier. De nombreux acteurs publics ou privés sont d’ores et déjà actifs dans cette direction et dans les domaines qui nous préoccupent: des organisations, fédérations, mouvements, des cercles de réflexion, des Think tank, des unités de recherche.
Notre ambition est, par un travail approfondi et ouvert, de produire des effets sur les actions publiques et privées désormais étroitement liés. Nous nous attacherons tout particulièrement aux acteurs locaux qui forgent le territoire et dont le rôle par rapport à celui de l’Etat a été considérablement et durablement transformé.
Le Think Tank, sera le lieu de la réflexion, de la communication, de la mobilisation et de l’action. Il aura pour projet de contribuer à la création des conditions du renouveau. Sa « philosophie d’action » le conduira à s’ancrer dans les réalités présentes et à s’ouvrir aux actions, innovations et anticipations collectives.
Le nom de notre projet : INFRASTRUCTURE FRANCE - Le Think Tank de la Mobilité et de la Prospérité, c’est un espace ouvert à l’innovation, à l’audace :
- il s’affirme optimiste, saura bousculer les pessimismes et résignations de toutes natures ;
- il sera un lieu de réflexion et de recherche, et s’attaquera aux analyses erronées ou étroites, et combattra les conservatismes et corporatismes ;
- il analysera sans complaisance les situations et les enjeux à court, moyen et surtout long terme ;
- il regardera loin et s’efforcera de contribuer à forger une vision d’un avenir durable ;
- il permettra l’expression libre, le débat, le dialogue, la controverse aussi ;
Il a vocation à fédérer et mobiliser sur des enjeux qui fonderont des propositions puis des actions pour changer, réformer, mettre en œuvre.
CONCLUSION : « Mobilité et prospérité, Investir pour Propulser la France vers l’Avenir »
Ensemble recréons les conditions de la compétitivité et de la prospérité, en favorisant les infrastructures et services de mobilité. Contribuons à forger une Vision, et à propulser la France vers un avenir durable, dans une confiance et un enthousiasme retrouvés.
VOUS ETES LES BIENVENUS :
Les instances de gouvernance du Think Tank et du site internet se mettent en place. Les personnes et organismes souhaitant contribuer à la vie du Projet sont les bienvenus.
Vous pouvez rejoindre le groupe des fondateurs, le comité d’orientation ou le comité éditorial, proposer vos contributions pour le Groupe de réflexion ou le site internet.
Vous pouvez aussi le soutenir, l’encourager, mais aussi le contester, dialoguer.
Thierry Lidolff, fondateur et Responsable de la Mission de Préfiguration
Dirigeant fondateur de PARRESIA Conseil Associés, a exercé les fonctions de directeur général en Chambre régionale de commerce, Conseil régional et
Conseils généraux (Picardie, Alpes-Maritimes, Loiret, Hauts-de-Seine) Sciences Po Paris (81), CHEDE, IHEDATE. Profil sur LinkedIn.
Jean-Xtophe Ordonneau, fondateur et Responsable des évènements et
animations
Managing partner at Melcion &Cie, il conseille et accompagne les créateurs et entrepreneurs dans leurs projets stratégiques, Standford university
Graduate School of Business, CNAM, ESLSCA, CHEDE. Profil sur LinkedIn.
Jean Poulit, fondateur et Responsable des projets et des
études
Membre, fondateur du Cercle des ingénieurs économistes, Directeur régional de l'équipement d'Île de France, Préfet, Directeur général de l'Institut
géographique national. Il approfondit depuis de nombreuses années la notion de valorisation économique de l’accessibilité aux territoires. Il a publié des rapports de synthèse, dirigé des études
d’évaluation et finalise actuellement un nouveau rapport sur ce sujet.
Eric Schell, fondateur et Responsable des questions institutionnelles et
internationales
Managing partner at Cabinet Schell Paris and Brussels, spécialiste des affaires publiques et des relations institutionnelles, a exercé des fonctions
de direction et de conseil dans les collectivités territoriales, Maitrise de droit, Sciences Po Paris (81), CPA HEC. Profil sur LinkedIn.
Daniel Tardy, Président du Comité
d’Orientations Stratégiques
Président de l’Institut des Hautes Etudes de Développement et d’Aménagement des Territoires en Europe (IHEDATE), il est l’auteur du rapport du CESE
"Infrastructures et développement durable des territoires : un autre regard - une nouvelle vision". Ecole Polytechnique, Ingénieur en Chef du Génie Maritime, Docteur d’Etat, Professeur des
Universités, Chef d’entreprise.
ANNEXE : les Think tank
Le terme anglo-saxon "Think Tank" conserve en France un caractère codé. Selon le dictionnaire, le Think tank est un "groupe d'experts".
Mais qui sont ces experts, et que font-ils ? Les Etats-Unis comptent aujourd'hui plus de mille cinq cent Think Tanks, ou "réservoirs à pensées", Ces institutions privées, à priori non partisanes, sans but lucratif et indépendantes, jouent un rôle majeur dans la vie publique, économique et politique américaine.
Les Think Tank planchent sur l'éthique dans le monde de l'entreprise, la réforme de la sphère publique, la politique énergétique, les rapports Nord-Sud ou encore l'éducation, et sont financés par des fonds publics, des entreprises ou des particuliers.
Christian Harbulot, directeur de l'Ecole de guerre économique. , les décrit ainsi : « ils regroupent des patrons, des universitaires, des chercheurs qui réfléchissent ensemble sur un point précis dans le but d'atteindre un objectif ».
Les Think Tanks ne se limitent donc pas à la "pensée". Ces clubs de réflexion, où se côtoient des leaders d'opinion, s'appuient en général sur des études, des rapports ou des événements (forums, séminaires...) pour diffuser leurs idées auprès des responsables politiques, avec des visées très claires. C’est une réflexion orientée vers l'action et des résultats.
Ils sont une forme de lobbying en douceur et en profondeur avec pour principe de base: l'union fait la force.
Aux Etats-Unis, chaque grand patron, chaque universitaire, ou presque, est membre d'une telle institution.
En France, le phénomène est récent, et connait une croissance depuis la fin de la décennie 1980. Chefs d'entreprise et experts créent pour leur "club".
Plusieurs d’entre eux se préoccupent de la réforme de l’Etat, aussi bien pour « libérer » l’économie, que pour « sauver « le modèle social et proposent de rénover l’État en renforçant les Think tanks et de diversifier le recrutement de la haute administration. Certains regrettent le monopole qu’exerce la haute administration française en matière d’expertise qui nuit à l’innovation et au dynamisme des politiques publiques, ou encore les corporatismes qui font de la société française une société de statuts.
Nos Propositions
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