Lyon-Turin : revirement après la nomination de François de Rugy ? (rappel du sort de NDDL ?)

Nous reprenons un papier de Place Gre’net. «  Où va le Lyon-Turin ? C’est la loi d’orientations sur les mobilités qui le dira. Or, le texte, plusieurs fois remanié et amputé...

et qui doit être examiné par le parlement avant la fin de l’année, fait l’impasse dans son avant-projet sur le volet de la programmation et du financement des infrastructures.

 

La contribution de la France au financement du Lyon-Turin a-t-elle été inscrite au budget de l'État ? Un document officiel atteste du contraire... Chantier du Lyon-Turin à Saint-Martin-la Porte. © Telt Quel avenir pour la ligne ferroviaire Lyon-Turin alors que la loi d’orientation sur les mobilités (Lom) avance cahin-caha ? Préparé par la ministre des Transports, sans cesse repoussé et revu à la baisse après les arbitrages de Bercy, l’avant-projet de loi a toutefois été transmis au Conseil d’État courant août. Le texte devrait être présenté en Conseil des ministres à l’automne avant d’être soumis au parlement avant la fin de l’année. Sur les rails donc ? Pas tout à fait. Car, dans cet avant-projet, un volet manque à l’appel : celui relatif à la programmation et au financement des infrastructures.

 

Un volet très attendu qui ferait toujours l’objet d’ultimes arbitrages, notamment en ce qui concerne l’instauration d’une vignette pour les poids lourds. Le ministère de la Transition écologique amputé d’une partie de son budget ? « Pour le Lyon-Turin, chahuté par une partie du nouveau gouvernement populiste italien, cette programmation est essentielle, fait remarquer le Comité pour la Transalpine, grand promoteur du Lyon-Turin. Il s’agit, d’une part, de pérenniser le financement de la part française du tunnel international sous les Alpes (200 millions d’euros par an pendant onze ans). Il s’agit aussi de donner une visibilité sur la programmation des voies d’accès françaises à l’ouvrage. » Des voies d’accès qui avaient été écartées par le rapport Duron… Déplacement de François RUGY, le 29 mars 2018, à l'Institut de Sciences de la Terre, sur le campus universitaire. © Léa Raymond - placegrenet.fr Déplacement de François Rugy, le 29 mars 2018, à l’Institut de Sciences de la Terre, sur le campus universitaire grenoblois. © Léa Raymond – placegrenet.fr Le conseil d’orientation des infrastructures avait en effet préconisé, en février dernier, de reporter à plus tard cette seconde phase du chantier du Lyon-Turin. Question visibilité, il faudra donc peut-être attendre encore un peu.

 

Mais le Comité pour la Transalpine veut voir un espoir avec la nomination au ministère de la Transition écologique et solidaire de François de Rugy, dont il souligne « la fibre écologique ». Dans son édition du 29 août dernier, Le Canard enchaîné révélait que le Premier ministre prévoyait d’amputer le budget du ministère vert de 200 millions d’euros. Argent qui irait renflouer l’Agence de financement des infrastructures de transport de France… »

 

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